Je l'attendais tellement ce dimanche 23 octobre et ce départ magique des Templiers... Mais cette année, c'est l'abandon qui a eu raison de moi.
flashback sur la déroute !
Je rejoints Nico(LSN) sur la ligne de départ, il a revêtu sa tenue de lumière, une combi peinture jetable, pour rester bien au chaud en attendant le départ. On rentre dans le SAS 2, juste derrière les favoris.
Après les brèves interview des cadors, le traditionnel discours de gilles Bertrand, le compte a rebours est donné.
5, 4, 3, 2, 1 go, go, fumigènes et Ameno plein tympans. Ça part fort, Nico se faufile parmi les big boss, pour ma part je reste prudent. Je me cale derrière les féminines de renoms (S Martin, L Klein).
Carbassas, la 1ère bosse est là, ça marche de partout, bon rythme toujours sans s'enflammer, la route est encore longue.
Je déroule bien, 12/13 à l'heure, je gère bien, je pense a boire et à manger. Les 1ères lueurs du jour commencent à pointer. Au bout de 2h on s'approche de la rouvière et de la descente sur Peyreleau, 1er ravitos, toujours de bonnes jambes mais je sens une légère pointe dans le creux de l'aine. Je lève doucement le pied. J'attaque la descente prudemment, ça passe bien, j'arrive à Peyreleau, 27km en 2h20, 120ème, j'avais prévu 2h30/2h45, c'est donc plutôt bien. Ravito express grâce à lulu et je repars , direction le champignon préhistorique.
Ça monte doucement et je sens une peu plus la pointe quand je lève ma jambe droite. La pente se dresse, je marche péniblement, ça tire !
Des gars commencent à me passer, j'essaie de m'accrocher mais rien à faire ça tire de + en +, j’enquille un gel car l'hypo n'est pas loin non plus.
Et ça passe toujours et de plus en plus, j'ai le moral dans les chaussettes, je ne peux même plus courir dès que le sentier monte un peu, donc je marche...je marche encore et toujours. Je gamberge et me dis que je ne peux pas continuer comme ça jusqu'à la fin.
J'arrive à Saint André de Vézines 36,5km en 4h et des brouettes, je suis encore dans mes prévisions mais je grimace sec, la douleur est bien présente maintenant, je dis stop. Quelle loose, quelle affreuse sensation d'abandonner sur cette course mythique, celle qu'on attend depuis des mois... mais c'est comme ça, je me dis que c'est plus sage que de se blesser vraiment et mettre des semaines à s'en remettre....
Terminé donc, j'annonce ça aux contrôleurs. Je file dans la voiture me changer et on part suivre Nico qui assure comme un chef pour le moment. Nous le verrons au Monna passant en 27ème position, pour finir 23ème dans le SAS d'arrivée au milieu des grands noms du trail. Quelle course il a fait le gamin!
Grand bravo à toi Nico.
Pour moi c'est du repos maintenant en espérant pouvoir courir à l'hivernatrail le 11 décembre pour finir une saison 2011 bien pourrie par les blessures. Vivement 2012 avec des projets plein la tête !
Quand à lulu, elle fait 5h36 sur le marathon des causses 37,5km avec 1670d+, soit 1h de mieux qu'il y a 2ans malgré les crampes. Elle a fait une belle course la miss.
Après les brèves interview des cadors, le traditionnel discours de gilles Bertrand, le compte a rebours est donné.
5, 4, 3, 2, 1 go, go, fumigènes et Ameno plein tympans. Ça part fort, Nico se faufile parmi les big boss, pour ma part je reste prudent. Je me cale derrière les féminines de renoms (S Martin, L Klein).
Carbassas, la 1ère bosse est là, ça marche de partout, bon rythme toujours sans s'enflammer, la route est encore longue.
Je déroule bien, 12/13 à l'heure, je gère bien, je pense a boire et à manger. Les 1ères lueurs du jour commencent à pointer. Au bout de 2h on s'approche de la rouvière et de la descente sur Peyreleau, 1er ravitos, toujours de bonnes jambes mais je sens une légère pointe dans le creux de l'aine. Je lève doucement le pied. J'attaque la descente prudemment, ça passe bien, j'arrive à Peyreleau, 27km en 2h20, 120ème, j'avais prévu 2h30/2h45, c'est donc plutôt bien. Ravito express grâce à lulu et je repars , direction le champignon préhistorique.
Ça monte doucement et je sens une peu plus la pointe quand je lève ma jambe droite. La pente se dresse, je marche péniblement, ça tire !
Des gars commencent à me passer, j'essaie de m'accrocher mais rien à faire ça tire de + en +, j’enquille un gel car l'hypo n'est pas loin non plus.
Et ça passe toujours et de plus en plus, j'ai le moral dans les chaussettes, je ne peux même plus courir dès que le sentier monte un peu, donc je marche...je marche encore et toujours. Je gamberge et me dis que je ne peux pas continuer comme ça jusqu'à la fin.
J'arrive à Saint André de Vézines 36,5km en 4h et des brouettes, je suis encore dans mes prévisions mais je grimace sec, la douleur est bien présente maintenant, je dis stop. Quelle loose, quelle affreuse sensation d'abandonner sur cette course mythique, celle qu'on attend depuis des mois... mais c'est comme ça, je me dis que c'est plus sage que de se blesser vraiment et mettre des semaines à s'en remettre....
Terminé donc, j'annonce ça aux contrôleurs. Je file dans la voiture me changer et on part suivre Nico qui assure comme un chef pour le moment. Nous le verrons au Monna passant en 27ème position, pour finir 23ème dans le SAS d'arrivée au milieu des grands noms du trail. Quelle course il a fait le gamin!
Grand bravo à toi Nico.
Pour moi c'est du repos maintenant en espérant pouvoir courir à l'hivernatrail le 11 décembre pour finir une saison 2011 bien pourrie par les blessures. Vivement 2012 avec des projets plein la tête !
Quand à lulu, elle fait 5h36 sur le marathon des causses 37,5km avec 1670d+, soit 1h de mieux qu'il y a 2ans malgré les crampes. Elle a fait une belle course la miss.
Jéjé
